Pâté de Lapin 🐇 en Bocaux
- Fabienne Durand
- 12 sept. 2017
- 2 min de lecture
Manger des animaux c'est mal !
Juger les convictions d'autrui aussi.
Je respecte le choix de chacun.
M'est exemple chez moi, j'adopte une vie qui se tend au zéro déchet, l'auto-production, le localfood, je mange moins de viande, moins de produits laitiers d'origine animale... mais je n'oblige pas ma propre famille à le faire, je leur laisse leur libre arbitre. Monsieur achète et mange de la pâte à tartiner contenant de l'huile de palme dont le nom commence par N. , ma petite dernière mange celle sans huile de palme, et Bio, ma grande elle... mange ce qui a.
Pour le pâté c'est pareil, je n'en mange pas, j'y ai juste goûté quand ma grande m'a dit qu'il déchirait sa race qui tue et en effet j'y ai retrouvé les mêmes saveurs d'enfance quand ma grand-mère Catherine la Polonaise en faisait.
C. valide la recette, moi aussi.

Donc quitte à manger du pâté autant savoir ce que je mets dedans.
J'élève quelques lapins pour notre consommation personnelle, on en mange que très peu mais sans me chercher d'excuse la névrosée du black-out que je suis, me dit que quand la technologie aura implosé, j'aime à savoir que je pourrais me débrouiller et pouvoir faire de la viande et du pâté à ceux qui aiment.
Donc sans juger personne, sans forcer quiconque, je vous donne ma recette, sachant qu'il s'agit de la viande de mes propres lapins et du porc du petit producteur local bio.
Voici comment je fais:
800g de viande de lapin
500g de poitrine de porc (ou chair à saucisse; gardez le gras)
3 gousses d'ail
2 échalotes
du persil
du sel
du poivre
du thym
1 feuille de laurier
Désosser le lapin, le mettre dans un gros saladier (j'y ai mis le foie, le cœur et les rognons et je garde le gras), ajouter la poitrine de porc découpée, l'ail, les échalotes, le persil. mélanger grossièrement.
Ensuite j'ai utilisé le hachoir manuel de ma grand-mère puisque je n'ai toujours pas de robot.
je prends une poignée de "un peu de tout" et je passe dans le hachoir.
♫♪The Wall 2017 ♪♫

Je remets dans le saladier, je rajoute du thym, du sel et du poivre. Je mélange.
J'ébouillante mes bocaux et les caoutchoucs (vous pouvez utiliser aussi les verrines avec des couvercles qui se clipsent.)
Je remplis mes bocaux, je tasse, je rajoute une feuille de laurier et hop!
Au stérilisateur pendant 3h à 100°C .et là veillez à ce que les bocaux ne s'entrechoquent pas.
Vous voilà parés pour l'hiver... ou un black-out 😉
(ou pas... C. a déjà mangé le plus petit des 2 pots, y en avait plus mais ils ont éclaté au stérilisateur, ce sont des choses qui arrivent)
コメント